Pour cet autre volet de mon travail, qui
est la peinture de nu, j’utilise d’avantage les brosses que le
couteau, afin de mieux exprimer les courbes.
Autant dans le « paysage » où je me contente de « donner à voir,
en suggérant la végétation, plutôt que la représenter du point de
vue botanique, dans le travail du corps, je ne montre que la
partie du corps qui accroche la lumière, laissant au spectateur le
soin de finir l’œuvre. (métonymie)
La lumière devient dans ce cas une composante plastique
indépendante.
Le
résultat du travail avec modèle dépend non seulement de
l’habilité du peintre, mais en grande partie de l’implication
du modèle dans le travail. Si la personne qui pose est
fatiguée, son absence d’énergie se ressent sur la toile.
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